Crise des réfugiés et de déplacements de populations
La CPI peut renforcer les lois visant à protéger les droits fondamentaux des personnes réfugiées et déplacées à l'intérieur des pays.
La CPI peut renforcer les lois visant à protéger les droits fondamentaux des personnes réfugiées et déplacées à l'intérieur des pays.
L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a signalé qu'à la fin de 2016, il y avait 65,3 millions de personnes déplacées de force dans le monde entier, que ce soit à cause des guerres, des persécutions ou des catastrophes naturelles. Même en dehors des zones de conflit, les réfugiés restent vulnérables aux crimes, y compris les crimes internationaux.
Alors que la crise mondiale des réfugiés se poursuit, les lois visant à protéger les droits fondamentaux des personnes déplacées doivent être davantage renforcées. La CPI jouera - et joue déjà - un rôle crucial en ce sens.
Plusieurs situations de la CPI considèrent le déplacement forcé des populations comme un crime et, en 2017, les juges de la CPI ont commencé à poursuivre l'ancien commandant de la LRA, Dominic Ongwen, pour les attaques dirigées contre les camps de personnes déplacées dans le nord de l'Ouganda.
Alors que les réfugiés fuient dans les pays où la CPI n’a pas compétence, pour des raisons allant de la violence à la pauvreté, l'accent sera davantage mis sur le traitement des communautés déplacées par les États membres de la CPI. En émettant des arrêts qui affectent les réfugiés et les communautés déplacées à l'intérieur des pays, la CPI peut influencer la façon dont les États d’origine et d'accueil reconnaissent les droits de l'Homme des groupes vulnérables.